retour
RENÉ LAUBIES
Le réel chez René Laubiès n’est jamais présenté tout d’un bloc, comme une présence qui nous reste étrangère. Il est fluide. On se sent de connivence avec lui, ou plutôt emporté dans le même souffle, et souvent en harmonie.
Proche de Robert Creeley, qui a réalisé avec lui ses premiers livres d’artiste, d’Eszra Pound dont il a traduit Dos Cantos, René Laubiès était beaucoup plus à l’aise aux États-Unis ou en Asie où il est né. Il est retourné souvent qu’à Paris où il rencontrait ses amis mais ne peignait pas.
Son souci d’indépendance l’a incité à refuser dans les années 50 à la fois la puissante galerie Cordier en France et le sésame de Creeley Outre-Atlantique.
La vie et l’oeuvre de René Laubiès sont intimement liées, jusqu’à son refus de l’argent, « qui empêche, disait-il, d’aller à l’essentiel », alors qu’il était né riche. La discrète structure ascensionnelle de ses peintures révèle sa pensée enrichie par le taoïsme puis l’hindouisme. Elle nous ouvre à un cheminement spirituel ancré dans le spectacle de la nature. En 2017, un an après sa mort, l’oeuvre de Laubiès a fait l’objet d’une grande rétrospective au Musée de Bochum. Édition d’un catalogue.
La dernière exposition institutionnelle de René Laubiès : « L’instantané, le fugitif, la trace », au musée d’art moderne et contemporain des Sables d’Olonne a eu lieu en 2019. Un catalogue a été publié dans cette occasion et permet de mieux comprendre son oeuvre.
La galerie Alain Margaron expose régulièrement René Laubiès depuis 2001.
Pour plus d’informations et de découvertes, rendez-vous dans la rubrique
1994 « René Laubiès, 40 ans … autour du monde », Musée d’art moderne et contemporain, Nice
2001 « Oeuvres de 1985 à 2001 », Galerie Alain Margaron, Paris
2003 « 60 oeuvres de 1949 à 2003 », Galerie Alain Margaron, Paris
2007 « René Laubiès, peintre de la sérénité », Musée Bochum, Allemagne
2007 « Hommage à René Laubiès, l’été dernier à Marie-Galante », Galerie Alain Margaron, Paris
2019 « Par-delà la nature », Galerie Alain Margaron, Paris
2019 « René Laubiès. L’instantané, le fugitif, la trace », Musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d’Olonne