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ROBERT GROBORNE
Pour Robert Groborne, la sculpture n’est qu’un des états, une des étapes, d’une recherche qui passe aussi par la gravure, le relief, le dessin, la peinture, la photographie.
Les formes se métamorphosent au gré des possibilités offertes par chaque médium, s’enrichissant de propriétés nouvelles en migrant d’une technique à l’autre.
Robert Groborne ne cesse de questionner son matériau : objets trouvés, matériaux de la vie quotidienne qui sont poétiquement métamorphosés lors de ses manipulations mécaniques et chimiques, puis archivés dans leurs effets monumentaux.
Les œuvres de Robert Groborne sont méditatives et traduisent sans complaisance ni nostalgie l’écoulement du temps.
La première exposition individuelle de Robert Groberne, à Bruxelles, date de 1970. Beaucoup d’autres expositions personnelles ont suivi, dans des galeries (notamment Catherine Issert, Milliard, Palluel, Oz, Baudoin Lebon) et surtout dans des musées ou centres d’art (musée des Beaux-Arts de Rennes, école des beaux-arts de Nantes, Centre d’art contemporain d’Ivry, école des beaux-arts du Mans, Maison des arts Georges Pompidou à Carjac, Maison des arts et médiathèque d’Evreux, Bibliothèque nationale de France à Paris…).
Son œuvre a été régulièrement montrée dans des expositions collectives prestigieuses, en particulier dans une dizaine de manifestations au Musée National d’Art Moderne-Centre Pompidou, à paris.
Robert Groborne est entré en 2007 à la galerie Alain Margaron qui continue à exposer son œuvre régulièrement depuis.