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Portraits, nus, vanités II/II

Tableau de Jean Hélion représentant une femme assise
Jean Hélion, « Nu accoudé », 1949, huile sur toile, 81 x 61 cm

II/II

Les portraits deviennent des autoportraits, les nus des mises à nu. Ils radiographient une réalité intérieure organique et psychique. Leur vision de la destinée humaine est souvent marquée par les atrocités nazies ou un drame d’enfance. Les œuvres dépassent, dans des formes intimes et universelles, l’opposition de la figuration et de l’abstraction. Et elles conjuguent dessin et peinture.

Cette exploration minutieuse ou synthétique de ce que nous sommes, allons devenir, capte des forces de vie, de fertilité et de création. Elle s’affronte aux mystères de la naissance, de la transmission, des pulsions sexuelles, des relations de couple, à leurs contradictions, mais aussi à des pulsions de violence, à l’inéluctable de la mort…

Certains artistes se dévoilent. Réquichot, à l’inverse, s’est caché, l’a dit sous la forme d’un masque, a créé des formes universelles à compréhension différée, pour les générations futures.

Bernard Réquichot sera exposé au Centre Pompidou avant sa fermeture pour travaux, du 2 avril à fin août 2024.

A.M.

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