Jean Pierre Greff : Une peinture de Bazaine ne possède rien que cet éclat fugitif : apparition fulgurante du monde, au moment, même où il s’évanouit.

Jean Bazaine : Dessiner d’après nature, c’est simplement pour moi incorporer par la main, plus profondément que par la vue, ses rythmes, ses forces, des structures, les faire miens.
Le peintre ne vogue pas, ravi, sur un monde, bien fini : il participe à sa naissance, mêlé aux sources et aux profondes racines, il suit son cours, la force des choses l’emporte.

Jean Tardieu : Toutes les fenêtres à la fois s’ouvrent, et d’un bond, je franchis mes limites. Des courants me délivrent, m’entrainent, me rassemblent… Se prépare une puissance sans mesure dont je suis moi-même secoué et qui me fait pareil aux mouvements du ciel et de la mer.