Menu de navigation

« Sans amour, tout est vanité »

Jean Hélion, "Vanité", 1958, huile sur toile, 64 x 49 cm

Si je peins des crânes, ce n’est pas pour penser à la mort, mais parce que le crâne, c’est un objet durable. Je ne sais par quelle aberration on a fait du crâne un symbole de mort. C’est à la chair qu’il faut attribuer ce symbole puisqu’elle va pourrir. Le crâne, lui, reste bien beau, bien neuf comme un violon, symbole de durée et non de disparition.

Dix ans plus tard, à l’occasion du mariage de son fils Fabrice, Hélion offrira une vanité au couple pour qu’ils n’oublient jamais que sans amour tout est vanité.

Posts récents

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *