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Regard sur Jean Hélion

Jean Hélion, « Nature morte à la citrouille », 1952, aquarelle et pastel sur papier, 51,5 x 73,5 cm

Jean Hélion, un artiste qui inspire de génération en génération

« Je suis venu en France à cause de Henri Matisse. Des multiples évolutions dans la peinture de Jean Hélion. Et celle de Fautrier », explique Jim Dine, dans le dernier numéro d’Artpress. Jim Dine est un artiste américain reconnu, de 82 ans.
Le rejet Outre-Atlantique de Hélion, parce qu’il a renoncé à l’abstraction en 1939, la mauvaise humeur de sa belle-mère, Peggy Guggenheim qui avait misé sur l’abstraction font maintenant partie des vieilles lunes.

Le gestionnaire d’une importante collection californienne a une vision différente : « Hélion est un artiste international, il n’y a que vous qui ne le savez pas », peut-être par ce que souvent, on n’a pas su choisir ses œuvres.

Toutes les périodes de Hélion sont intéressantes. Et son renouvellement permanent, tout en suivant un fil directeur, en fait un modèle. Ses dernières années de peinture sont un aboutissement.
Gilles Aillaud, Edouard Arroyo, Buraglio, Bioules, Raysse, Alberola, Corpet, Desgrandchamps, des artistes moins connus comme Damien Cabannes lui doivent quelque chose, parfois beaucoup et, pour la plupart le disent. En Allemagne Baselitz, Neo Rauch, Hönike…

À un moment où beaucoup d’artistes se cherchent entre le décoratif et l’idée, Hélion est plus que jamais l’exemple d’un artiste qui a eu le courage de suivre sa route sans jamais céder aux pressions du marché.

A.M

Jean Hélion, « Chou », 1982, Gouache et pastels sur papier, 54 x 59 cm

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