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INSOOK HONG
Hong InSook a étudié le cinéma et a commencé à peindre à Séoul, avant de s’installer à Paris, avec ses deux jeunes enfants, en 1997. Diplômée de l’Ecole des beaux-arts de Versailles, descendante de deux familles anciennes qui comptent de nombreux lettrés, Hong InSook s’est adonnée à la photographie abstraite, en noir et blanc, avant de créer une technique picturale qui laisse une grande place au hasard tout en exigeant une concentration intense. Son approche de la peinture colle au plus près de sa philosophie de la vie et de sa conception de l’art. Installée à Deauville depuis plus de dix ans, son oeuvre exprime de façon originale la rencontre des deux mondes, extrême oriental et occidental, et de l’abstraction avec la figuration.
La galerie Alain Margaron représente Hong InSook depuis 2006 et lui organise régulièrement des expositions individuelles. Elle a participé à des expositions collectives, à l’abbaye de Beaulieu, en Allemagne et au musée Cernuschi qui a acquis plusieurs de ses œuvres. De janvier à mars 2025 elle sera exposée au Musée Bernard Boesch à La Baule.
Le hasard joue un rôle important dans ses créations. Hong InSook commence presque à l’aveugle, agitant, triturant des feuilles mouillées au vaporisateur d’eau, où elle a fait couler de l’encre de Chine et de la gouache dont le mélange fluide réagit à la moindre secousse de la main.
Un même geste fait se superposer plusieurs plans différents, associe des éléments jaillissants à d’autres statiques, les hiérarchise par une perspective structurante quoique simplement évoquée. Les traits de Hong InSook sont aussi importants que les couleurs. Peinture et dessins se fondent souvent l’un dans l’autre.
Les paysages plutôt abstraits s’immergent dans une spiritualité extrême-orientale. Son œuvre se distingue alors par des ambiances lumineuses diffuses, la frontière fluide d’un horizon flottant, une allusion au paysage plutôt que sa représentation clairement définie.
Hong InSook suggère alors la nature en gestation, soumise à des modifications constantes. D’autres paysages sont d’une précision de rêve. La montagne, la neige, l’eau, les arbres, les jardins surgissent de ses souvenirs.
PERSONNELLES
COLLECTIVES
2008 « Mémoire des lieux », Galerie Alain Margaron, Paris
2009 « Contes de la Lune vague après la pluie », Galerie Alain Margaron, Paris
2011 « Traces », Galerie Alain Margaron, Paris
2014 « Les rizières du temps », Galerie Alain Margaron, Paris
2015 « Pensée-paysage », Galerie Alain Margaron, Paris
2017 « La nature, on ne peut que l’accompagner, pas l’asservir », Galerie Alain Margaron, Paris
2022 « Mondes imaginaires », Galerie Alain Margaron
2025 «Rencontres des mondes, Musée Bernard Boesch, La Boule
2007 « Dix positions de l’art en France », Musée de Gütersloh, Allemagne
2011 « Un souffle venu d’Asie », Centre d’art contemporain, Abbaye de Beaulieu, Ginals
2015 « Seoul, Paris, Séoul », Musée Cernuschi, Paris
2018 « Stéphane Blanquet. Par les masques écornés », Abbaye