L’infini de René Laubiès

René Laubiès, tondo, 1964, huile sur papier, D : 54 cm

Chaque œuvre, dans sa retenue même, porte en elle un monde en soi, comme un petit morceau d’infini, n’invitant plus à voir le monde mais l’éprouver et à en saisir les plus infimes palpitations.
Gaëlle Rageot

Semblables aux pierres de rêve qui suggèrent à partir de l’indéfini de leurs marbrures un paysage que chacun formalise au gré de son regard, les œuvres de Laubiès sont le support de la rêverie du spectateur, un appel à partager l’infini de la peinture…

…Asiatique et française, sa peinture entend concilier la leçon de Monet et de l’impressionnisme avec la lenteur des paysagistes chinois de l’époque Song. De cette contradiction interne, il a fait le moteur même de son œuvre, l’instrument dialectique de son renouvellement.
Daniel Abadie

René Laubiès, tondo, huile sur papier, D : 12 cm