« Je me souviens d’avoir assisté à un dîner pour les 70 ans de Baselitz. Devant un parterre de très distingués conservateurs de musées de toutes origines, il a évoqué son premier voyage à Paris et sa découverte de Fred Deux, dont la plus grande partie des convives n’avait sans doute jamais entendu parler. J’ai reçu cela comme un pur geste punk : Baselitz, au zénith de sa carrière, prenait la parole non pas pour évoquer son parcours mais pour affirmer combien l’œuvre d’un artiste à la notoriété moindre avait compté pour lui ».

Richard Leydier, Artpress, novembre 2021