
Anselme Boix-Vives
Oeuvres
Expositions(principales)
Personnelles
« Galerie Denise Breteau », Galerie Denise Breteau, Paris
« Galerie Alice Pauli », Galerie Alice Pauli, Lausanne
« Galerie Daniel Varenne », Galerie Daniel Varenne, Genève
« Lefebre et Luise Ross », Lefebre et Luise Ross, New-York
« Galerie Charlotte », Galerie Charlotte, Munich
Collectives
Biographie
1899 Naissance d’Anselme Boix-Vives, en Catalogne, Espagne. Garde des troupeaux de mouton sans suivre de scolarité.
1917 Installation en Savoie. Ouvrier, puis marchand de fruits et légumes. Devient un commerçant prospère
1926 Horrifié en Avignon face à un défilé de soldats mutilés Il imagine un monde idéal, où notre planète serait un éden pour tous
1955 publie un premier manifeste pour la paix universelle.
1962 1962 -1969 : peint plus de deux mille peintures (ripolins), dessins et gouaches.
Bibliographie
– Anselme Boix-Vives, préface de Harald Szeemann, (Kunsthalle, Berne), 1964
– Anselme Boix-Vives, Peintre, poète et financier, texte de André Kuenzi, (Galerie Alice Pauli, Lausanne), 1966
– Anselme Boix-Vives, L’Etat des lieux (édition La Différence), collection 1990
– Anselme Boix-Vives, Dans les collections suisses, (Le manoir de la ville de Martigny), 1994
– Anselme Boix-Vives, texte de Marie-Caroline de Sainsaulieu, (éditions Acatos,) Lausanne, 1998
– Catalogue raisonné, Volume I, texte de Marie-Caroline de Sainsaulieu (éditions la Différence), 2003
– Catalogue raisonné, Volume II, textes de Marie-Caroline de Sainsaulieu, Laurent Danchin (éditions Anselme Boix-Vives) 2005
– Anselme Boix-Vives, L’aménagement du monde, texte de Emmanuel Daydé, (Alain Margaron Editeur), 2009
– Anselme Boix-Vives, Sous la dictée de l’ange, texte de Emmanuel Daydé (Alain Margaron Editeur), 2015
Présentation
Anselme Boix-Vives avait une extraordinaire faculté d’imagination, mais bien ancrée dans le réel.
Dès qu’il s’était mis à peindre, en 1962, à l’âge de 63 ans, il l’avait fait avec force, originalité et efficacité, en puisant dans l’inconscient collectif des formes proches de l’art aborigène et en retrouvant, dans sa propre mémoire, les traces de notre culture occidentale. Sa production se déroule sur une période courte, de huit ans.
C’est un univers où tout semble naître et croître sous nos yeux : les plantes et les fleurs s’épanouissent, les oiseaux prennent leur envol, tout frémit, c’est un monde merveilleux. La rétrospective d’Anselme Boix-Vives en 2009 au musée de la Halle Saint-Pierre à Paris, comme le livre écrit par Emmanuel Daydé, L’Aménagement du monde, ont dévoilé toutes les facettes de son œuvre qui va de la figuration à l’abstraction – celles d’un peintre qu’on ne peut manifestement pas cantonner à l’art brut. Anselme Boix-Vives peignit durant huit ans sans s’arrêter, laissant derrière lui plus de deux mille peintures (ripolins), dessins et gouaches.
Son œuvre est celle d’un homme qui a su « voir » toute sa vie, pas seulement la nature, les plantes, les fleurs, les animaux et les fruits qu’il vendait, mais aussi la beauté des chapelles baroques de Haute-Savoie et l’art médiéval catalan. Son imaginaire s’appuie sur un solide sens de l’observation.
Boix-Vives a développé une production vite remarquée par André Breton, Corneille ou encore Harald Szeeman qui, dès 1964, exposa cinquante-six de ses gouaches auprès de travaux de Louise Nevelson et d’Hunderwasser à la Kunsthalle de Berne, en Suisse.